dimanche 17 avril 2016

Poème n° 57

Dans une nuage d'un coin
au bleu ciel des rêves
une belle colombe me salue
cette grâce touchant le paradis.

Au bois des sens, je prend un chemin
cette lumière qui embrasse l'illusion
je ne vois qu'une Ouled-Nael
et je suis déjà statue de toute conformité.

Je crois devenir l'ombre d'Azria
telles sont les cris des arbres
alors que les oiseaux chantent
et d'une fenêtre j'entends une voix
si douce et si puissante.

Peut-être que mon livre se ferme
peut-être que ta bouche s'ouvre
je ne suis plus qu'une arbre entière
voulant tenir ton parfum sur mes bras.

La lune est témoin
de la joie que je sens quand je la vois
leur indépendance est mon bonheur
et le soleil se cache par respect a Omm Dlal.

Je touche les sens de cette calligraphie en forme humaine
le sarmak se réveil
je ne sais pas qui est le coupable
si le vin qu'amène à la folie
si ton regard que fais de moi un joyeux fou.

Tu t'allonges d'un coté et de l'autre du fleuve
je crois revenir à la fin
mais tu n'est pas encore touchée
et moi en dessous de la nuit
je te fais découvrir les fleurs d'Adam.

Viens, ma langue tourne aux quatre ciels
pourquoi attendre les étoiles, quand elles sont déjà la?
Tu t'ouvre ma rose et moi je te prend ton désir 
dans le rythme si pressé de mon coeur.

Je suis le ciel de ton regard
tu fais la terre a mes yeux
libres comme le vent
on danse toute la nuit
tu m'appelles maître, moi je t'appelle déesse.

On sent le chaleur
la physique y explique
tu est mouillée, moi aussi
laisse toi aller, moi je ne prendrai
que la transformation en roman.

Tout est a toi
le sable que devient tempête ne fais pas peur
on est seuls et plus unis que jamais.

Ma peau se glisse sur les dunes si fines
je rêve le future en fantasmes
tu me racontes des histoires passionnées de royaumes lointains
moi je t'écoute, je te regarde et je suis ta voix 
jusqu'au espace si attirant d'où elle sort.

Je te dis ma douce Sherazade
que tu danses comme une abeille
que ta voix séduit mes pas
Mata-Hari espionne mon désir.

La nuit si noire si belle
le feu si chaud et si séducteur
ta création du monde attend une invasion
ma jouissance inonde tes cris.

La nuit s'en va
la lune reste
le soleil l'embrasse.





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